Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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Les dix meilleurs films de Louis de Funès

 

 

 

Na jihu Francie se otevře nové muzeum věnované Louisi de Funèsovi - iDNES.cz

 

Louis de Funès est mort il y a 40 ans. Déjà. Pourtant, il demeure encore l'un des acteurs préférés des français, y compris parmi ceux qui ne l'ont jamais connu vivant. Ses films principaux passent ultra régulièrement accompagnés, chaque fois, d'une audience confortable. 

 

Officiellement, Louis de Funès a tourné quelques 140 films en 40 ans de carrière. Dans la réalité, il n'aura occupé le devant de la scène "que" 18 ans. De 1964 à 1982 si l'on considère que "Le gendarme de St Tropez" est le film qui a fait démarrer sa légende. Profitant de cette soudaine popularité, l'acteur tournera à un rythme soutenu de deux à trois films par an jusqu'à qu'un infarctus, en 1975, vienne interrompre cette cadence.

 

Evidemment cette liste, ci-dessous, des dix meilleurs films de Louis de Funès est tout à fait subjective puisque chacun aura sa préférence pour tel ou tel film. Ils restent, à coup sûr, dix films incontournables de sa filmographie légendaire.

 

Les films, çi-dessous, sont classés dans l'ordre chronologiques de leurs sorties en salles.

 

1/ "La traversée de Paris" (Claude Autant-Lara, 1956)

 

Dans ce film, de Funès n'a qu'un petit rôle. les vedettes étant Jean Gabin et Bourvil. Reste qu'il est présent dans LA scène du film. Celle que tout le monde a retenu du film. Si l'acteur devra encore attendre quelques années pour faire jeu égal  avec les deux autres monstres sacrés, qu'il retrouvera par la suite mais séparément, il définit déjà ici tout ce qui fera son succès par la suite.

 

2/ "Le gendarme de Saint-Tropez" (Jean Girault, 1964)

 

A star is born. Dans le costume de Cruchot, de Funès se doutait-il qu'il allait devenir une star ? Rien n'est moins sûr. Pourtant, le succès est là et bien là. Et ne se dément pas. Devenu un incontournable des diffusions estivales, "Le gendarme..." et ses suites, pas toutes réussies voire ratées, continuent de faire rire des millions de téléspectateurs.

 

 

 

3/ "Fantômas" (André Hunebelle, 1964)

 

La même année que "Le gendarme...", de Funès incarne un autre homme de la loi en la personne du commissaire Juve. Mais, à l'inverse du film de Jean GIrault, l'acteur est censé occuper qu'un second rôle, la vedette étant Jean Marais. Mais l'ex "Capitaine fracasse" a beau hériter d'un double rôle (Fantômas et le journaliste Fandor), rien n'y fait. Les yeux sont rivés sur de Funès. D'ailleurs Hunnebelle ne s'y trompera pas en étoffant largement sa présence dans les deux suites du films qui relégueront (presque) Jean Marais au rang de faire valoir. La mésentente entre les deux acteurs entraînera d'ailleurs la fin de la saga alors que la fin du troisième opus était ultra ouverte à un quatrième épisode...

 

 

4/ "Le corniaud" (Gérard Oury, 1965)

 

La naissance d'un duo de légende. Certes Bourvil et de Funès se sont déjà croisés plusieurs fois (notamment dans "La traversée de Paris" cité pas haut) mais les deux comédiens n'avaient jamais encore partagé la vedette d'un film. Pourtant, à la base, le film devait être axé principalement sur le personnage de Bourvil, lequel devait être seul à avoir son nom avant le titre du film lors du générique et même en haut de l'affiche. C'est pourtant bien Bourvil qui demanda à ce que le nom de de Funès apparaisse aussi haut et grand que le sien. Une générosité dont se souviendra plus tard de Funès qui en fera de même avec Coluche pour "L'aile ou la cuisse"... Si, dans de film, les deux acteurs n'ont que très peu de scènes communes, c'est l'une d'elles, cependant, que tout le monde a retenu, à redécouvrir ci-dessous :

 

 

5/ "La grande vadrouille" (Gérard Oury, 1966)

 

Succès oblige, le duo de Funès / Bourvil retourne de nouveau devant la caméra de Gérard Oury deux ans après "Le corniaud". Mais alors que le duo était souvent séparé sur le film précédent, ils sont, cette fois, ensemble du début à la fin. Le public adore et fera du film le plus gros succès français jusqu'à que "Bienvenue chez les Ch'tis" en 2008 puis "Intouchables" en 2011 ne le battent. Reste que son rang d'ultra classique de la comédie française, renforcé par ses innombrables diffusions télé, le persévère à une place à part dans l'histoire du cinéma français.

 

 

 

6/ "Oscar" (Edouard Molinaro, 1967)

 

Avant le film, il y eut la pièce de théâtre. Déjà avec de Funès. Un succès énorme. L'adaptation au cinéma était une évidence. Peut être qu'aucun autre film n'a été, à ce point, un "Louis de Funès show". L'acteur se done à fond ne laissant que des miettes à ses partenaires, ce qui lui sera, d'ailleurs, souvent reproché sur certains films engendrant des fâcheries comme avec Jean Lefebvre sur la série des "Gendarmes"...

 

 

 

7/ "Le petit baigneur" (Robert Dhéry, 1967)

 

Entre Robert Dhéry et Louis de Funès c'est une longue histoire d'humour qui s'entama avec la création des "Branquignoils", créé par le premier et dont le deuxième fut l'un des membres les plus actifs. "Le petit baigneur" marque leur plus célèbre collaboration. Leur derniere aussi. 

 

 

8/ "Hibernatus" (Edouard Molinaro, 1968)

 

Fort du succès de "Oscar", Molinaro décide de récidiver en adaptant une nouvelle pièce, que n'aura cependant pas joué sur scène de Funès. "Hibernatus" reprend les mêmes ficelles que "Oscar" et permet à la star de s'en donner à coeur joie autour d'un scénario génial qui offre pléthore de scènes restées dans les mémoires.

 

 

 

9/ "Jo" (Jean Girault, 1971)

 

Moins connu peut être mais tellement bon ! Bien meilleur en tout cas que le surestimé "Folie des grandeurs", sorti la même année, dans lequel le duo Montand / de Funès ne fonctionne guère. "Jo", une nouvelle adaptation théâtrale, jouit de numéros réjouissants entre notre Louis national et Bernard Blier. 

 

 

 

10/ "Les aventures de Rabbi Jacob" (Gérard Oury, 1973)

 

Ce sera l'ultime film de Louis de Funès avec Gérard Oury. Un pur régal cinématographique qui n'en finit pas de cumuler les scènes cultes. Ce sera, aussi, l'ultime bon film de Louis de Funès. Victime d'un infarctus en 1975, l'acteur perdra nettement en dynamisme, qui était son cheval de bataille. Tant et si bien que ses derniers films seront à la limite du regardable. Si "L'aile ou la cuisse" sauve légèrement les meubles grâce au duo qu'il forme avec Coluche, que dire des désastreux "La zizanie" et "Le gendarme et les extra-terrestres" ? On touchera définitivement le fond avec "La soupe aux choux" et "Le gendarme et les gendarmettes" qui ne méritait pas d'être son dernier film. Seul "L'avare", en 1980 sortira du lot lors de ce dernier chemin...

 

 



27/01/2023
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