Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Les meilleurs rôles d’Harrison Ford du dixième au premier

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Harrison Ford a 80 ans ! Cette phrase paraît surréaliste mais est  pourtant  factuelle : l’intrépide Indiana Jones (qu’il vient de rejouer malgré son âge), vient bien de fêter sa huitième dizaine.

 

C’est l’occasion de se pencher sur ses plus 50 ans de carrière et d’en ressortir ses dix meilleurs rôles du dixième au meilleur

 

 

10/ JACK TRAINER DANS « WORKING GIRL »


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Sa performance est proche du second rôle, mais cela n’empêche pas l’acteur d’être en tête d’affiche devant l’héroïne campée par Mélanie Griffith, ah la misogynie post Weinstein…

Son rôle est intéressant car l’acteur y joue un séducteur à la Cary Grant, ce qui lui va à merveille. Mais il faut croire que l’acteur ne fut pas plus attaché que cela à exploiter cette image puisqu’il n’y a guère que dans le médiocre « Sabrina » qu’il y reviendra.

 

9/ NORMAN SPENCER DANS APPARENCES (Robert Zemeckis, 2000)

 

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Le film aurait pu être banal sans Robert Zemeckis derrière la caméra et surtout sans cette surprenante interprétation de pur méchant campé par Ford. Si l’acteur avait déjà interprété des personnages peu sympathiques (voir plus bas « The Mosquito Coast »), l’acteur n’avait jamais joué un pur salaud. Et en plus il est ultra crédible !

 

8/ HENRY TURNER DANS « A PROPOS D’HENRY » (Mike Nichols, 1991)


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Après un bon nombre de films d’actions, Ford cherche à se varier et se verrait bien aller chercher une statuette nommée Oscar. C’est un peu dans ce but qu’il tourne ce film où il campe un homme qui perd la mémoire et cherche à se reconstruire. Tour à tour émouvant, parfois drôle, l’acteur nous touche. Reste que le film sera un échec commercial.

 

7/ JACK RYAN DANS « JEUX DE GUERRE » et « DANGER IMMÉDIAT » (Philip Noyce, 1992 / 1994)


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Non content de lui avoir  piqué Mélanie Griffith dans « Working girl », voilà que Ford pique carrément un rôle à Alec Baldwin dans « Jeux de guerre » ! Pas assez « banckable » aux yeux des producteurs, et ce malgré le triomphe de « A la poursuite d’Octobre Rouge » (mais dont le succès fut attribué à Sean Connery), Baldwin est remplacé par Harrison Ford. Ce dernier est évidemment parfait dans un rôle conçu pour lui. Il y apporte son dynamise, sa fougue, son trait d’humour. Le triomphe du premier film entraînera une suite deux ans après. Ford, cependant, s’arrêtera à deux opus.

 

6/ RICHARD KIMBLE DANS « LE FUGITIF » (Andrew D’avis, 1993)


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Après que Alec Baldwin, encore lui, eut été pressenti, Ford devient le Docteur Kimble dans cette brillante adaptation de la fameuse série. Ford y offre une de ses meilleures compositions. Pourtant, c’est à Tommy Lee Jones que reviendra un Oscar.

 

5/ JOHN BOOK DANS « WITNESS » (Peter Weir, 1985)


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Le film qui a tout changé pour Ford. Ses détracteurs lui reprochaient de n’être qu’un pion dans des grosses productions qui auraient, soit disant, triomphé de la même façon sans lui. « Witness » est le premier gros succès personnel de l’acteur. Doté d’un scénario brillant et original, Ford y déploie une très belle composition qui lui vaut sa première, et toujours unique, nomination aux Oscars (reçu par William Hurt cette année là)

  

4/ ALLIE FOX DANS « THE MOSQUITO COAST » (Peter Weir, 1986)


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Fort du succès de « Witness », Ford et Weir tournent de nouveau ensemble dès l’année suivante. Ford va encore plus loin dans ce film et sa performance est inouïe. Mais cette image trop sombre ne convient pas à son public qui boude le film. Chose curieuse, l’acteur ne sera même pas nommé aux Oscars.

 

3/ HAN SOLO DANS « UN NOUVEL ESPOIR », « L’EMPIRE CONTRE-ATTAQUE », « LE RETOUR DU JEDI », « LE RÉVEIL DE LA FORCE » et « L’ASCENSION DE SKYWALKER » (Georges Lucas, Irvin Keshner, Richard Marquand, J.J. Abrams, 1977/ 1980/1983/2015/2019)


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A star is born. Le film qui a créé la légende Ford. Alors que sans doute Lucas voulait faire des Jedi et des Siths les stars de sa trilogie, c’est bel et bien le second couteau qui va tout dominer. Malgré Luke, Obi-Wan, Leia, Vador, Yoda, Palpatine, les ewoks, euh non pas les ewoks, rien n’y fait : la star ultime de « Star Wars » c’est lui, Han Solo. Aventurier (déjà…), beau gosse, arborant une « cool attitude » que l’on n’avait plus vu depuis Steve McQueen, Ford écrase la concurrence à chacune de ses apparitions. Ce n’est pas un hasard s’il sera le premier à avoir les faveurs d’un spin-off (hors les deux opus consacrés aux ewoks).

 

2/ INDIANA JONES DANS « LES AVENTURIERS DE L’ARCHE PERDUE », « INDIANA JONES ET LE TEMPLE MAUDIT », « INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE » et « INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE CRISTAL » (Steven Spielberg 1981/1984/1989/2008)


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Le rôle de sa vie. Et dire que c’est Tom Selleck qui devait jouer le personnage. Le docteur Jones est LE personnage fétiche de son interprète. Il en a travaillé le look, insufflé sa personnalité. Il a conquis des millions de spectateurs  avec son fouet, sa relative maladresse, ses courses effrénées… tant pis si le 3e et surtout le 4e sont en deçà des deux premiers, on en redemande. Et d’ailleurs l’acteur a remis le couvert, à 79 ans (!), pour une ultime aventure qui sortira en 2023.

 

 

1/ RICK DECKARD DANS « BLADE RUNNER » et « BLADE RUNNER  2049 » (Ridley Scott, Denis Villeneuve, 1982/2017)

 

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Son chef-d’œuvre. Sa meilleure performance aussi. Un film à couper le souffle d’un bout à l’autre. Ford n’a jamais été aussi loin, n’a jamais été aussi bon. Et pourtant que le tournage fut dur et les rapports entre Ridley Scott et Ford catastrophiques ! Reste que le temps permet d’oublier et Ford acceptera de rempiler 35 ans (!) après pour une suite qui, sans arriver à la cheville du premier, n’a pas à rougir de son existence et se laisse regarder sans déplaisir.

 

 

 



12/07/2022
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