"Life of Chuck"
Quand un réalisateur de films d'épouvante adapte une nouvelle de Stephen King, on est en droit de penser que notre trouillomètre va atteindre des sommets. Mais le metteur en scène de Ouija et, tiens tiens, de Stephen King's Doctor Sleepa choisi une nouvelle plutôt soft de l’auteur de Shining.
Pas question donc de flipper ici en regardant une œuvre qui nous rappelle que Stephen King, c’est aussi Stand by Me ou Les Évadés. Avec ses critiques élogieuses, on s’attend d’ailleurs à un film de la même puissance, mais le début — l’acte I, pour être précis — refroidit quelque peu notre enthousiasme. Le film peine à démarrer avec une thématique digne d’une brève de comptoir : et si on n’avait plus Internet ? Une question mal exploitée, qui rend la mise en bouche plutôt laborieuse. On craint alors le pire, mais le chapitre deux redresse très nettement la barre avec l’apparition — enfin — de Tom Hiddleston (vingt minutes à l’écran, tout au plus), au détour d’une scène de danse déjà culte. Cette séquence, géniale et étourdissante, propulse le film vers le haut pour ne (quasiment) plus redescendre. Dès lors, on se prend à avoir la niaque, on a envie de se lever, de danser aussi, on sourit, on s’émeut, et cela fait du bien.
La suite de cette scène est, forcément, un chouïa moins réussie, mais d’autres séquences dansées, toutes aussi magiques, sauront faire fondre vos petits cœurs.
L’interprétation de ce film choral est splendide, et n’en citer que quelques-uns serait un exercice périlleux, tant cela obligerait à en oublier d’autres. Certes, Life of Chuck n’est pas l’adaptation la plus magistrale d’un Stephen King, mais il n’en demeure pas moins un sacré moment de pur plaisir cinématographique.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 330 autres membres