Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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"Mon père et moi"

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Petit apéritif de Niro avant la probable bombe cinématographique " Killers of the flore Moon", dont on sait déjà qu'il sera un des événements majeurs de la rentrée 2023. Cette colossale sortie, et son nouvel engouement pour la star de "Raging bull" a t-elle joué pour que ce "Mon père et moi" ait les faveurs d'une sortie ciné ?

 

Car, il faut bien reconnaitre que l'on peine à comprendre ce qui a pu valoir à ce film de sortir en salles. Hormis sa star, que l'on a connu plus inspirée mais on y reviendra, il n'y a pas grand chose qui laissait supposer que ce film puisse être un succès chez nous. On en veut d'ailleurs pour preuve ici de s'être retrouvés à trois dans une salle de 370 places un vendredi soir lors de sa première semaine d'exploitation. 

 

Il faut dire que que le film semble avoir des allures de projet mort né. Que ce soit son histoire, une redite vue et revue, son affiche, sans oublier son "judicieux" titre français, qui laisse suggérer une nouvelle suite de "Mon beau père et moi", il y a là tous les ingrédients pour faire fuir le public.

 

Le film est-il fidèle à cette impression ? Oui. Robert de Niro nous ressert un personnage de vieux bougon, sorte de cousin germain de celui qu’il tenait dans le quasi remake « Mon beau père et moi », qui ne nous surprend plus face à des partenaires qui tentent de défendre des rôles pas terriblement bien écrits. Après un prologue plus que longuet, Laura Terreuse nous sert un film aux situations téléphonées, aux gags poussifs et sans éclats qui ne font guère lâcher qu'un ou deux sourires. 

 

"Mon père et moi" fait partie de ces films qui sont oubliés sitôt sorti de la séance.



31/05/2023
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