Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Réminiscence »

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Voyage au pays du rêve. Un énième film post-apocalyptique qui imagine une alternative pour fuir une réalité funeste ? Un peu. Mais « Réminiscence » parvient quand même à exister par lui même. L’une des raisons majeures de ce distinguo est l’orientation du film qui s’achemine davantage vers le polar que vers le film de science-fiction.

 

On peut même jusqu’à écrire que, dans sa construction narrative, « Réminiscence », dans une moindre mesure, évoquerait presque les polars hollywoodiens de l’âge d’or, celle avec son détective privé, sa blonde mystérieuse, ses mafieux et, au final, un secret bien gardé.

 

Hugh Jackman joue cette sorte de privé du proche futur. Forcément avec le physique qu’il a, et pour l’occasion il nous ressort d’ailleurs le Marcel de Wolverine, l’acteur Australien en impose et porte largement le film sur ses solides épaules. L’intrigue, plutôt rondement mené, voit son intérêt croître grâce à la présence de l’acteur.

 

Surtout le film n’en fait pas des tonnes dans des scènes d’action qui eurent pu atteindre le grotesque facilement. Elles savent être haletantes sans tomber dans le surplus.

 

Un bémol, et pas le plus petit, vient tout de  même enrayer cette machine bien huilée : le film repose beaucoup sur l’histoire d’amour entre Hugh Jackman et Rebecca Ferguson. Et c’est là que le film patauge quelque peu : cet l’alchimie entre les personnages frôle le néant ruinant quelque peu la plausibilité de la toute dernière partie du film jusque son final absolument pas crédible. C’est dommage et surtout frustrant.



03/09/2021
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