Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Sur ce blog nous avons tendance à attendre avec impatience chaque nouveau film de l’équipe de Philippe Lacheau depuis nos éclats de rire devant « Baby-sitting » et surtout « Alibi.com ». Certes « Épouse moi mon pote » et « Nicky Larson » étaient moins bons mais n’entamaient pas notre confiance en la troupe.

Mais, tout bien considéré, on se demande, après avoir vu « Super héros malgré lui », si les précédents films n’étaient pas plutôt le début de la fin de la période euphorique de la « bande à fifi ». Le point de non retour est, dans ce cas, ce nouveau film qui atteint des sommets de nullité que l’on n’aurait pas soupçonné voir émerger du cerveau pourtant talentueux de Philippe Lacheau.

Rien, absolument rien, ne fonctionne dans cette « comédie » (on se permet les guillemets) pas drôle du tout (pas l’esquisse d’un sourire durant le film) dont l’humour se limite, la plupart du temps, à des gags en dessous de la ceinture.

L’intrigue de base avait pourtant de quoi avoir un potentiel pour faire un bon film. Mais Lacheau se morfond dans une multitude de gags lourdauds tendance « pipi caca » qui n’échappent pas à une certaine vulgarité parfois. On ne parle pas des séquences répétitives, faute d’idées sans doute, entre les principaux protagonistes. Pourquoi insister à ce point sur la mère cougar qui se tape le meilleur copain de son fils ? Pourquoi ces scènes similaires de pseudo drague entre le pote sous médocs hallucinogènes et la sœur du héros ? C’est lassant et consternant de bêtise.

Le pire dans tout ça est que le film ne dure que 1b25 qui semblent interminables tant l’ennui est notre compagne. De ce festival de bêtises cinématographiques, personne ne ressort indemne et voilà que la confiance que l’on avait eu envers le réalisateur / acteur est, cette fois, sérieusement remise en cause. Vivement le prochain ? Euh…