"Une place pour Pierrot"
Avec sa thématique sur l'autisme, Une place pour Pierrot évoque inévitablement Rain Man ; cependant, la comparaison s'arrête (presque) là. On pourrait, en revanche, évoquer l'approche fraternelle : les "frères" Cruise et Hoffman laissent place à Grégory Gadebois et sa "sœur" Marie Gillain.
L'histoire, néanmoins, diffère sensiblement et ne cherche pas à se rapprocher davantage du film de Barry Levinson. Une place pour Pierrot coche toutes les cases du beau film centré sur la différence. Une sorte de La Famille Bélier version 2025, qui mise sur une famille (et des amis) unie autour d'un même personnage.
Grégory Gadebois joue son rôle avec sobriété, créant son personnage sans en faire trop, contrairement à ce que l'on pourrait parfois attendre. Face à lui, Marie Gillain est particulièrement touchante. Leurs partenaires de jeu sont également terriblement attachants, notamment la jeune Mathilde Labarthe.
La structure du film reste assez académique, mais l'essentiel est là : le plaisir est immédiat et constant, du début à la fin, sans le moindre temps mort. Après tout, c'est ce que l'on attend d'un film : qu'il nous entraîne dans une histoire émouvante. À ce niveau, le film est pleinement réussi.
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