Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Anatomie d’une chute »

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Qu’on se le dise : nous ne sommes pas, sur ce blog, à arborer avec une bienveillance prédéfinie les palmes d’or dont il faudrait, par automatisme, dire le plus grand bien.

 

Mais « Anatomie d’une chute » nous avait tapé dans l’œil avant tout parce que nous aimons le cinéma de sa réalisatrice. Dans ce contexte, la plus haute récompense reçue cette année par Justine Triet, on en convient donc malgré tout, nous a particulièrement donné envie de découvrir ce nouveau long métrage.

 

Le ton est donné dès son pré-générique où l’intrigue est posée immédiatement. Une mort. Étrange. Suicide ? Accident ? Meurtre ? Justine Triet va passer 2h30 à nous embarquer dans un film à tiroirs où la théorie de l’assassinat va être privilégiée avec une coupable toute trouvée en la personne de l’épouse de la victime.

 

Sandra Hüller incarne cette femme meurtrie (et meurtrière ?) qui va passer tout le film à tenter de prouver son innocence. Et c’est bien là la grande trouvaille de la cinéaste que d’avoir confier le rôle principal à cette actrice, peu connue chez nous, qui apporte tout le talent nécessaire pour incarner un personnage particulièrement complexe.

Elle est aidée par ses partenaires de jeu Swann Arlaud, Milo Machado Graner (étonnant) ou encore Antoine Reinartz épatant avocat de la partie civile.

 

Aucun plan n’est filmé au hasard, aucune scène n’apparaît inutile. Triet prend son temps pour signer une œuvre somptueuse qui vous prend d’un bout à l’autre dans un panel d’émotions intenses dont on ne ressort os indemne. Assurément un grand film. Une grande Palme.

 



23/08/2023
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