Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Le challenge »

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Peu présente dans le genre de la comédie, voilà que la belle Jennifer Lawrence enchaine, coup sur coup, deux films déjantés. Après « Don’t look up », on comprend aisément ce qui a pu attirer ici la star des « Hunger games » à travers un rôle qui semblait l’attendre.

 

Et l’actrice semble avoir indiqué au cinéaste qu’elle n’aurait aucune retenue en témoigne cette scène de baston où l’actrice se bagarre frontalement et entièrement nue dans ce qui va rester une séquence marquante du film.

 

Dans le fond, la retenue c’est presque le cinéaste qui semble l’avoir. Gene Stupnisky ne va pas à fond dans son projet et on se met à regretter que ce ne soit pas les frères Farrelly qui soient derrière la caméra.  Le film n’a pas l’aspect « bad ass » que lui auraient octroyés les papas de « Mary à tout prix » et flirte un peu trop avec le politiquement correct en témoigne la fin où l’on sent qu’en 2023 encore, à l’heure où toutes les tolérances semblent ouvertes, des restrictions existent encore, surtout aux Etats-Unis, comme que de mettre en couple un jeune de 19 ans avec une « vieille » de 30…

 

Mais n’exagérons pas non plus : ce cousin germain de « Girl next door » (où Elisha Cuthbert se chargeait de rendre moins niais le jeune Emile Hirsh) nous fait passer un bon moment d’autant que l’alchimie entre Jennifer Lawrence et Andrew Barth Feldman est palpable à chacune de leurs scènes communes. Assez souvent drôle, à défaut d’être hilarant, ce « challenge » remplit tout de même sa mission de nous faire passer un bon moment. C’est bien là le principal finalement.

 

 



21/06/2023
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