Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Mais pourquoi, diantre, ces quelques mois d’attente entre le volume 1 et 2 nous ont paru si longs là où certaines suites mettent parfois des années à se mettre en place ?

Parce que le premier opus s’était stoppé net dans un élan d’action laissant le pauvre d’Artagnan assommé en pleine rue au moment où il cherchait à sauver sa belle Constance.

Le deuxième épisode reprend (presque) là où le précédent s’était arrêté. La recherche de la belle disparue  est le fil conducteur d’une suite qui voit la terrible Eva Green développer, à l’écran, sa totale perfidie.

Plus sombre que le premier opus, cette suite continue néanmoins à faire la part belle à de l’action non stop et sacrément efficace rappelant, une nouvelle fois, qu’il n’est pas nécessaire qu’un film punchie soit forcément américain ou réalisé par Luc Besson…

Toujours aidé par l’impeccable histoire d’Alexandre Dumas, ce deuxième tome est d’une totale réussite d’un bout à l’autre profilant de l’entrain de ses interprètes de François Civil à Romain Duris en passant par Vincent Cassel et Pio Marmaï même si ce dernier semble un peu plus en retrait que ses partenaires.

Mais évidement le point d’orgue de cet opus s’appelle Eva Green. Séduisante à souhait, elle joue avec brio de sa beauté fatale et compose une Milady délicieusement sadique et sans état d’âme. Elle est la pièce maîtresse d’un film qui porte son nom et qui lui doit sa réussite.

Si on peut estimer que le premier épisode était un chouïa mieux, il n’y a aucun problème pour se laisser embarquer dans ce film d’aventures qui rappelle les heures glorieuses du genre en France quand l’épée était manipulée par des Jean Marais, Jean-Paul Belmondo et autre Alain Delon. Assurément un régal de fin d’année.