Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Mademoiselle de Joncquières »

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Première immersion d’Emmanuel Mouret dans un film à costumes qui s’attaque ici à un ersatz du fameux « Liaisons dangereuses ».

 

L’acteur/réalisateur aurait pu souhaiter s’octroyer le rôle de Valmont, renommé ici Marquis des Arci,  mais il a préféré confier le personnage à l’excellent Édouard Baer lequel n’a aucun mal à être crédible en serial séducteur.

 

Cecile de France reprend le concept du personnage de la Marquise de Merteuil et excelle à incarner cette femme blessée, bafouée qui ne va avoir aucune relâche dans sa quête de vengeance. L’actrice est merveilleuse de charme et de perfidie avec ce sourire non dénué de sadisme assumé.

 

L’ex Cecile du roman de Pierre Choderlos de Laclos est ici jouée par la merveilleuse Alice Isaaz dont on ne cesse de penser sur ce blog un énorme bien. C’est un peu plus compliqué pour elle, l’actrice étant terriblement sous exploitée une bonne partie du film. Elle a beau avoir quelques séances de rattrapage vers la fin, rien n’y fait, c’est la frustration qui risque d’envahir les amateurs, déjà nombreux, de l’actrice. 

 

Mais si c’était là le seul problème... Si les dialogues sont d’une rare finesse et particulièrement savoureux, il n’en est pas de même d’un rythme trop théâtral pour convenir à un support cinématographique. A force d’une certaine lenteur d’ensemble, l’ennui finit par prédominer l’ensemble jusque provoquer un certain endormissement. Dommage...

 

 



28/09/2018
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