Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Si Beale street pouvait parler... »

84BE1FBB-3559-4957-BFE7-1398BECAA267.jpeg

 

Avec sa bande-annonce alléchante, « Si Beale street...» se plaçait d’entrée comme l’un des plus attendus de ce début d’année. L’illusion...

 

Le film n’est pas en soi désagréable à regarder, loin s’en faut, le charme de ses protagonistes aidant largement. Reste un rythme qui n’arrête pas de jouer au yoyo entre séquences qui prennent aux tripes, celle où la mère du garçon apprend la prochaine paternité de ce dernier est dans ce sens un régal, et d’autres qui semblent s’éterniser pour ne pas dire grand chose. Le pire est une séquence assez affligeante qui voit un flic blanc ultra caricatural s’en prendre au jeune couple au détour d’une scène qui n’a de plus aucune utilité concrète à l’histoire. Le film, qui dure deux heures, aurait largement pu être réduit de trente minutes lesquelles auraient été très bien en bonus dvd...

 

De plus si Kiki Layne et Stephan James sont mignons tout plein, il faut bien reconnaître que la jeune actrice a parfois tendance à en faire des tonnes dans son jeu ce qui est un peu gênant. 

 

Si le film bénéficie cependant d’une bande son épatante, on est ici à des lieues des œuvres de l’âge d’or de Spike Lee, sur des sujets similaires, ou encore du puissant et récent « Détroit » sans oublier tout simplement « The Green Book ». C’est bien là la déception première d’un film qui n’aura pas su glisser son message avec la force et le panache qui auraient dû être pourtant ses alliés premiers.

 

 



02/02/2019
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres