Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« 1917 »

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Premier événement de l’année 2020, « 1917 » était  sur ce blog ultra attendu.

 

Pensez donc : Sam Mendes, qui nous avait auréolé d’un plan séquence hallucinant en ouverture de son dernier James Bond « SPECTRE », nous préparait un long métrage filmé de la même façon mais sur une durée de deux heures cette fois. Un film de guerre de surcroît ayant pour toile de fond la première guerre mondiale. 

 

Inutile de dire à quel point sur ce blog nous sommes davantage sensibles à de plans séquences, quand bien sont-ils « truqués » par le biais de coupures invisibles, que par des bonhommes se transformant en géant vert ou balançant un gros marteau dans l’espace... (le tacle pour les films Marvel ça c’est fait). Et le moindre que l’on puisse dire est que l’on ne ressort pas déçus par ce « 1917 ».

 

Un film ? Non un spectacle grandiose de 2h visuellement époustouflant. La prouesse technique est spectaculaire, extraordinaire, immense... Les mots manquent pour  décrire le ressenti devant le film. Sam Mendes a déployé un travail énorme pour aboutir à un résultat bluffant de réalisme. Mendes n’a de cesse de jouer avec nos émotions en multipliant les effets de surprises faisant, chaque fois, monter l’adrénaline davantage.

 

Il a su trouver pour accomplir son travail d’orfèvre un duo épatant d’acteurs : Dean-Charles Chapman et surtout George MacKay sont tous les deux saisissants de réalisme et contribuent largement à la réussite du film. D’un naturel étonnant, ils sont d’une audace et d’une aisance de tous les instants. Leurs jeunes partenaires tout comme les vieux routiers que peuvent être Colin Firth et Mark Strong sans oublier « Dr Strange » himself, Benedict Cumberbatch, sont là pour leur donner la réplique avec la même envie d’apporter une excellence à leur travail. 

 

Génie trop souvent mésestimé, Sam Mendes a frappé une nouvelle fois un grand coup en signant un film de guerre qui fera date dans l’histoire du genre. Plus que jamais, c’est au cinéma qu’il faut découvrir cette œuvre déjà majeure du 7e art. Un grand film est né.

 

 



15/01/2020
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