Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« Adieu les cons »

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Après la tornade « Au revoir là haut », on attendait avec encore plus d’impatience le nouveau Dupontel. Il en sera d’ailleurs de même pour chaque nouveau chapitre de sa filmographie.

 

De cette attente ne découle pas l’envie de faire une comparaison entre chaque film. Car c’est bien la force de Dupontel : s’il a un style reconnaissable, l’acteur/réalisateur varie ses plaisirs et les nôtres par la même occasion. Que vaut le cru 2021 ? Eh bien il se déguste fort bien. On retrouve ici toute la phase délirante déployée par le cerveau aux milles idées de Dupontel. Son film regorge, en effet, de toutes ces trouvailles truculentes qui construisent le personnage d’Albert depuis tant d’années.

 

Car c’est ce qu’il est Albert Dupontel : un personnage qui déambule de films en films et qui nous contente avec ses gestuelles, ses mimiques tout droit sortis  d’un cartoon (difficile d’imaginer le cinéaste ne pas être fan de « Tom et Jerry » et autres dessins-animés fleuves des années d’or d’Hollywood).

 

Et il nous fait bien rire une nouvelle fois avec son humour merveilleusement noir. Il est accompagné, une nouvelle fois, de son acolyte Nicolas Marié, à qui il offre un rôle plus étoffé qu’à l’accoutumée. L’acteur ne passe pas à côté du beau cadeau que lui fait son pote et jubile dans le rôle d’un aveugle à la maladresse délirante et attachante.

 

Et puis il y a Virginie Efira. Nouvelle venue dans l’univers de Dupontel, la belle actrice belge trouve immédiatement sa place alors qu’il lui est confié un rôle plus grave que ses partenaires. Pas évident d’être le clown blanc du scénario et pourtant l’actrice s’en sort parfaitement et confirme décidément la complétude de son talent et sa place absolument indispensable dans notre cinéma hexagonal.

 

« Adieu les cons » est un film qui fait rire, qui fait verser sa petite larme, qui nous procure un vrai plaisir de cinéma. S’il n’est pas le meilleur film de son auteur, un Dupontel légèrement moins bon vaut le meilleur de chez beaucoup d’autres. En ces temps ultra moroses, Albert ne nous fait que du bien. Vive Dupontel !

 

 



21/10/2020
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