Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Argylle »

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En attendant d’être, peu probablement il est vrai, le prochain James Bond, Henry Cavill remplit son cv à coup de films d’espionnage. Après avoir épaulé et affronté Tom Cruise dans un récent « Mission : impossible », le voilà, prétendument, en tête d’affiche de « Argylle ».

 

« Prétendument »… l’affiche et la bande-annonce sont à l’image du contenu : à savoir que le spectateur n’a de cesse d’être embarqué sur une fausse piste. Vous croyez que Henry Cavill est la star du film ? L’acteur n’apparaît tout au plus un quart d’heure à l’écran.

 

C’est tout à l’honneur de Matthew Vaughn que de vouloir faire des twists à tire-larigot mais le cinéaste abuse trop des retournements de situations au point de lasser : à force de faire de ses gentils des méchants pour en refaire de braves gens, de tuer des types qui finalement ne sont pas morts… le système Vaughn lasse plus qu’il n’épate.

 

De même les scènes d’action ont-elles, pour beaucoup, tendance à se ressembler les unes aux autres avec mêmes effets visuels (parfois bien lourds d’ailleurs) et son apport comédie musicale pour atténuer le tout.

 

Reste un duo de choc et efficace, formé par l’impeccable Bryce Dallas Howard et surtout Sam Rockwell absolument parfait dans son personnage.

 

Prévu pour être le début d’une franchise, le méga flop du film aux Etats-Unis pourrait stopper net ce projet en dépit de son générique de fin façon « Avengers » avec sa surprise finale destinée à nous aiguiller sur la suite. Ou pas.

 



31/01/2024
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