Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Beast »

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Les dents de la terre. La trame de départ est simple et pas nouvelle : mettre en avant une variante des « Dents de la mer », film demeuré LA référence du genre en dépit de pléthores d’œuvres à la qualité inégale.

 

Disons le tout de go : « Beast » n’est pas là pour prétendre révolutionner le genre. Balthasar Kormàkur est là pour nous servir un film sympa en nous concoctant un bon nombre de plans séquences assez réussis. Avec, à la clé, un beau lion tout de synthèse vêtu qui en a gros sur la patate depuis que sa famille a été décimée.

 

Évolution des mœurs oblige : a contrario du requin de Spielberg qui était un implacable méchant prédateur, le lion de « Beast », aussi effrayant soit-il, a les circonstances atténuantes et la fin sera donc politiquement correcte afin de ne froisser aucune association pro-animale.

 

Dans une jungle à découvrir sur grand écran, Idris Elba assure son rôle de papa

sauveur avec un solide professionnalisme. Il a même droit à sa scène à la DiCaprio dans « The revenant » (on nous fera pas croire que le réalisateur n’a pas vu le film) avec tout l’héroïsme qui en découle. Et tant pis si niveau crédibilité, on n’y croit guère, le but est ici de divertir ce qui est, en soi, un pari réussi.

 

C’est pas du grand cinéma, certes, mais cela se laisse agréablement regarder et s’avère être un petit plaisir de ciné de série B idéal pour finir l’été. A l’arrivée, plutôt une bonne surprise même si l’on préfère quand même vous recommander « L’ombre et la proie » sur le même thème avec les excellents Val Kilmer et Michael Douglas.

 

 

 

 



24/08/2022
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