Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Don’t worry darling »

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Quand « Le village » rencontre « The Truman show »… il y a un peu de cela dans « Don’t worry darling » : un film qui évoque à la fois l’étrange film de M. Night Shymalan avec un gros zeste de la magnifique oeuvre de Peter Weir. Mais l’univers du film de Olivia Wilde puise aussi dans toute la fantasmagorie virtuelle que l’on vit actuellement et qui est poussée ici à l’extrême. Jusqu’où est-on prêt à aller pour fuir un monde devenu toujours plus fou ? Vers un monde qui paraissait idyllique ? Pour l’homme blanc hétérosexuel, assurément les années 50 étaient les leurs. Pour les femmes, c’était encore une époque de soumission.

 

« Don’t worry darling » s’inscrit bien dans la lignée de tous ces (trop ?) nombreux films féministes auxquels nous avons droit depuis l’affaire Weinstein (oui car comme chacun sait tout allait bien pour les femmes avant que cette affaire éclate… c’est de l’ironie je précise). Dans cette optique, Olivia Wilde n’y va pas avec le dos de la cuillère : dans son film, TOUS les hommes sont misogynes à souhait voire des salauds finis tandis que TOUTES les femmes (peut être à une petite exception près) sont montrées comme des victimes ou des soumises. Raccourci ultra simpliste quant à décrire une époque qui n’a sans doute pas été « que ça ».

 

Mais si l’on considère que c’est une caricature des années 50 qui est décrite, on peut, éventuellement adhérer à cette idée. On se prend aussi au jeu d’un scénario malin et retors qui a plus d’un twist dans son sac même s’il évoque parfois les deux films cités plus haut auxquels on peut ajouter un zeste de « Ready player one » assaisonné d’un peu de « Vol au dessus d’un nid de coucou ».

 

Et puis, une fois de plus, il y a Florence Pugh. Celle qui a déjà donné l’impression d’être la fille unique de ce brave Docteur March et expédié la pourtant délicieuse Scarlett Johansson aux oubliettes dans « Black Widow » illumine, une fois de plus l’écran d’un bout à l’autre. On n’en a pas fini, sur ce blog, d’émanciper tout le bien que l’on pense d’elle. A l’issue de chaque film, on a hâte de voir le suivant. Bonne nouvelle, le prochain n’est que dans quelques semaines (« The Wonder » le 16 novembre).

 

En attendant, allez la découvrir dans ce film assez étonnant.

 



21/09/2022
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