« Evanouis »
Après Dangerous Animals, Évanouis s’impose comme l’autre film de terreur estival que l’on n’avait pas vu venir, mais qui, à l’arrivée, s’affirme comme l’une des œuvres les plus marquantes de l’année.
Le film débute pourtant comme un polar, où le cinéaste Zach Gregger prend le temps de poser son intrigue, construisant son récit à travers le point de vue de chacun des protagonistes principaux, multipliant les allers-retours temporels grâce à des flash-backs habilement intégrés. Le résultat à l’écran se révèle d’une redoutable efficacité.
La mise en scène, notamment à travers des prises de vue soignées et de remarquables plans-séquences, figure parmi les grandes forces d’un film qui refuse constamment la facilité.
Alors que l’on est déjà solidement accroché à son siège, la dernière partie justifie pleinement le statut de film d’horreur, plongeant le spectateur dans une terreur profonde, où le gore n’est jamais loin (âmes sensibles, s’abstenir). Cette conclusion, difficile à anticiper, constitue le point d’orgue d’une œuvre parfaitement aboutie, portée par l’interprétation impeccable de ses comédiens, Julia Garner et Josh Brolin en tête. L’une des grandes réussites de l’été. De l’année, même.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 330 autres membres