"Free love"
On ne peut pas dire que Peter Sollett fasse de son "Free Love" une œuvre légère et raffinée.
A la vue de la bande-annonce, on pouvait craindre la surcharge scénaristique affublée de la défense de la cause gay à laquelle se rajoutait une maladie, un cancer irrévocable.
Et effectivement le cinéaste tombe un peu trop souvent dans le pathos en ne parvenant pas à éviter tous les pièges du genre. Le film a tendance à trop verser dans la guimauve à coup de pleurnicheries trop appuyés, de performance en quête d'espérance d'Oscar et des revirements de situations ô combien prévisibles.
Certes on peut saluer les jeux de Julianne Moore et Ellen Page mais curieusement la mayonnaise ne fonctionne pas si bien que cela entre elles. Tandis que Steve Carell en fait des tonnes, on serait plus enclin à apprécier le jeu plus en retenue de Michael Shannon.
La scène de "procès" final finit d'enfoncer le clou de ce plat qui est en fin de compte le "Philadelphia" du pauvre version féminine. N'est pas Jonathan Demme qui veut...
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