Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Grand central"

Grand Central

 

 

On pensait avoir fait depuis longtemps le tour des histoires d'amour tant le sujet a été évoqué depuis plus d'un siècle. En choisissant une centrale nucléaire en toile de fond, Rebecca Ziotowski réinvente quelque peu le genre en mettant ses protagonistes dans un milieu austère et terriblement d'actualité.

 

Austère au point que le film peut d'un instant à l'autre basculer dans une certaine horreur autrement plus flippante que beaucoup de films gores. Parce que la situation est bien réelle. Mais la réalisatrice n'en fait aucunement des tonnes dans le pathos dramatique, piège qui eut été très vite facile. La réalisatrice privilégie d'abord son histoire d'amour entre deux acteurs au firmament de leur talent, Tahar Rahim, qui ne cesse de nous étonner, et Léa Seydoux dont c'est décidément l'année grandiose pour elle.

 

Car c'est ça "Grand central" : une superbe histoire d'amour entre deux paumés, deux orphelins en chance, qui trouvent dans les bras l'un de l'autre l'espoir d'un meilleur lendemain. On pense souvent que l'on va sortir déprimé du film, alors qu'au contraire, la mise en scène est si intelligente que l'on a la pêche en franchissant la porte de sortie.

 

Les seconds couteaux se nomment Denis Ménochet et Olivier Gourmet ce qui donne davantage de prestige à un film qui n'en manque décidément pas.



03/09/2013
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