Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Halloween »

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Il a beau avoir été brûlé, criblé de balles et même décapité (oui oui), rien n’y fait Michael Myers revient toujours intraitable et plus violent que jamais.

 

Mais dans la série immortel, sa « proie » privilégiée, Laurie Strode n’est pas mal non plus : après s’être tuée dans un accident de voiture (c’est ce qui nous est expliqué dans le 4e épisode pour justifier son absence) puis avoir été assassiné par le tueur masqué (dans le 8e), Jamie Lee Curtis, par envie de retrouver ses fans dit-elle (ou remplir son compte en banque), a accepté de rempiler pour la 5e fois son rôle le plus célèbre.

 

Pour justifier son retour ? Pas de problème : on oublie d’un bloc l’intégralité des suites pour faire de ce nouvel opus le lien direct avec le premier. Après tout ce n’est pas la première fois que des suites de la saga sont ignorées (souvent les épisodes dit « faibles » du 4 au 6, le 3 étant un hors série) pour arranger tout le monde. 

 

Michael Myers est donc bien à l’hôpital psychiatrique sous les traits de son interprète d’origine, Nick Castle, à attendre patiemment l’opportunité de sortir afin de pouvoir dépecer quelques ados imprudents. Comme le hasard fait bien les choses, c’est à la veille de la fête d’Halloween que le plus grand psychopathe du cinéma se voit être déménagé d’emplacement.  Sans doute pris d’une panne d’inspiration, les scénaristes se montrent incapables de mettre en place une scène cohérente autour de l’évasion de Myers. Il s’est évadé apprend t’on. C’est tout.

 

Qu’importe Mamie Curtis n’a eu de cesse de l’attendre depuis 40 ans. De mère de Josh Harnett, épisode « 20 ans après », Jamie est devenue mère de Judy Greer et mamie de Virginia Gardner, bah oui on vous l’a expliqué quoi, les épisodes 2 à 10 n’existent pas, plus.

 

Et c’est donc reparti pour une série de meurtres durant lesquels on comprend que Michael a sans doute vu « Drive » durant son hospitalisation et tient à sa manière à rendre hommage à Ryan Gosling. Les ados demeurent donc ses proies privilégiées avec une petite préférence pour la Baby-Sitter super mignonne. Vous l’aurez compris cette suite n’a pas prétention à révolutionner la saga mais veut rappeler à son bon souvenir les nostalgiques de la version de 78 tout en essayant de conquérir une nouvelle génération de jeunes ce que n’avait pas vraiment réussi à faire Rob Zombie avec son diptyque.

 

C’est donc un film qui comblera tout de même à coup (de couteau ?) sûr les fans de l’homme au masque blanc et ce malgré une dernière partie et surtout une fin décevante et un rien bâclée. Difficile d’imaginer ne pas voir revenir Michael Myers dans d’autres films très prochainement. Avec ou sans Jamie  

 

 



13/10/2018
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