Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Quand les chanteurs réinventent le biopic. En quelques mois, Robbie Williams et theweeknd sont allés jouer leur propre rôle dans deux films aux antipodes de la story classique et ultra redondante à laquelle on a droit depuis quelques années.

Le premier, Williams, a décidé de raconter sa vie sous les traits d’un singe (!) dans un film qui n’a qu’à moitié convaincu.

Le deuxième lui part dans une histoire totalement inventée, tirée de son dernier album homonyme dont il est le héros malgré lui.

Cela donne lieu à un film qui frôle parfois le « WTF ? » avant de revenir vers des sentiers plus abordables pour le commun des spectateurs.

The Weeknd assure un bon boulot mais nos yeux sont quand même davantage orientés vers sa partenaire Jena Ortega qui continue à s’assurer un chemin lorgnant vers ceux empruntés par les légendaires Winona Ryder et Natalie Portman. En dépit du bide du film ici présent, on ne voit pas trop ce qui pourrait l’en empêcher tant elle illumine de sa présence chaque scène.

Côté musique, rien à redire bien sûr même s’il ne s’agit pas forcément du meilleur album de son auteur.