Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Là où chantent les écrevisses »

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Il y a des films, comme ça, dont on a la sensation directe que l’on va passer un très bon moment. Adapté d’un brillant premier roman signé Delia Owens, le film qui en découle tient toutes ses promesses.

 

On ne pouvait, bien sûr, pas demander à Olivia Newman de retranscrire toute la richesse du roman, il eut fallu deux films pour cela, mais deux heures lui permettent néanmoins d’en ressortir l’essentiel et de rester fidèle aux idées principales voulues par l’auteure.

 

En découle donc un film qui, à l’image du livre, alterne flash-back et instants présents à travers une histoire qui emprunte aussi bien les codes du polar que ceux du teen-movie parsemé d’écologie et le petit soupçon de féminisme que l’on a pris l’habitude de voir ces dernières années quand bien même l’action se situe t-elle dans les années 50/60.

 

Fort d’une photo parfaite, qui rend les paysages absolument splendides, et d’une mise en scène toute en finesse, le long métrage de Olivia Newman est une réussite à tous les niveaux. Jamais une scène ne semble avoir été négligée, jamais une séquence paraît être de trop, jamais un maillon ne semble manquer au film qui bénéficie d’une parfaite linéarité.

 

Mais que serait tout cela sans la richesse apportée par ses interprètes ? Là encore c’est un sans faute : que soit les jeunots « concurrents » joués par Taylor John Smith et Harris Dickinson ou « les anciens » Michael Yatt, David Strathairn ou encore Sterling Macer Jr, ils sont tous parfaits et remarquables.

 

Mais que serait ce film si le personnage central n’était pas campé par une actrice à la hauteur ? La perle rare a été trouvée en la personne de Daisy Edgar-Jones. L’actrice, révélée par la série « Normal people » y est merveilleuse de naturel et s’impose d’entrée de jeu. Elle est l’atout majeur d’un film totalement réussi et qu’il serait dommage de rater en salles. Courez vite découvrir cette pépite comme on en voit si peu désormais dans un monde cinématographique « Marvellisé ».

 



17/08/2022
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