« La plus belle pour aller danser »
Lorgnant le succès de son frère en tant que cinéaste, on peut imaginer que Victoria Bedos ait été tentée, voire conseillée, pour passer à son tour derrière la caméra pour réaliser son premier film.
Elle a donc choisi l’adolescence, pour son premier film, à travers la comédie, elle n’est pas une Bedos pour rien, et la quête de l’identité et orientation sexuelles quand on a 14 ans. Le thème est amusant avec ses situations à la « Tootsie » à l’envers (cette fois c’est une fille qui est prise pour un garçon, nous sommes en 2023).
Cela donne, évidement, lieu à des situations rigolotes quoique souvent téléphonées, la faute, peut-être, à un scénario quelque trop prévisible.
La jeune Brune Moulin déploie tout son jeune enthousiasme pour incarner cette singulière héroïne aidée, dans sa quête, par un Pierre Richard qui s’amuse d’être ici.
Tout ceci donne lieu à un joli film qui se rate, cependant, dans sa fin. Bedos ne voulant pas assumer, à priori, de se lancer dans ce qui pourrait être le premier film au coming-out inversé, un homo qui se découvrirait hétéro, préfère jouer sur l’ambiguïté à travers une fin pas très compréhensible au point même que Philippe Katerine y balance une ultime réplique indiquant « qu’il n’y comprend plus rien ». Un peu comme nous en fait. Même chez les Bedos, le politiquement correct finit par l’emporter. Dommage.
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