Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Il faut quand même s'accrocher durant les premières minutes du film qui nous présente l'intrigue de base. Le film a beau avoir l'étiquette de film de science-fiction, le synopsis de départ nous présentant une bande de mômes tête à claque comme espoir ultime pour sauver notre planète parce qu'ils ont une totale maîtrise des jeux vidéos est l'un des plus loufoques que nous ait présenté Hollywood depuis longtemps.
Ce scénario étrange nous donne droit à des séquences quelque peu ridicules où des officiers ultra gradé regardent, planqués dans des salles, assistent à des jeux de rôles organisés par et pour une bande de morveux dont le "chef", le Ender du titre, vous donnera l'envie de lui donner des claques comme le veut le célèbre dicton.

Et Harrison Ford dans tout cela ? L'ex Han Solo et Blade Runner que l'on a tant aimé voir poursuivre les plus odieux Aliens et autres répliquants nous la joue mono-expressif à tirer la tronche tout au long du film à tenter de se convaincre que le film l'intéresse ce qui ne semble pas être le cas. Au moins n'obtient il pas la palme du personnage le plus ridicule du film décerné haut la main à Ben Kingsley. Affligeant en ancien héros de guerre, le réalisateur n'a rien trouvé de mieux que lui apposer une série de tatouages sur la figure. Si si, on vous assure que jadis cet acteur a été immense et oscarisé...
Rentrez chez vous cher public et regardez vous "Star wars" cela vaudra mieux...