Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Curieux destin que le polar français de nos jours : alors qu’il connaît de beaux jours à la télé ou en librairie, il peine à s’affirmer dans les salles obscures. En témoigne ce « Mangeur d’âmes » sorti (quasiment) sans la moindre pub (vous avez beaucoup d’affiches du film ?).

Pourtant ce film à l’ambiance « Rivières pourpres » méritait un peu plus d’estime que celle reçue. Certes ce n’est pas le polar du siècle mais Julien Maury et Alexandre Bastille savent intégrer une ambiance intéressante voire même captivante par moments.

Ils sont aidés par l’investissement sans failles de la délicieuse Virginie Ledoyen, que l’on adore ici, et Paul Hamy qui forment un tandem dont l’alchimie fonctionne parfaitement à l’écran.

D’une histoire à plusieurs tiroirs, les cinéastes fondent une histoire solide même si la fin est quelque peu prévisible quant au coupable, peut-être de suite trop évident. On passe néanmoins un très bon moment devant ce film qui devrait aisément se rattraper lors de sa sortie en vod.