Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Le prénom"

 

 

Le Prénom

 

 

 Arrivant peu de temps après le triomphe de la pièce homonyme, voilà donc le film "le prénom" avec sa même vedette Patrick Bruel.

 

Passé un début qui présente les principaux protagonistes de manière un rien longuette, le film peut se mettre en place dans son redoutable match de ping pong où les raquettes et les balles sont remplacées par des répliques qui fusent à la vitesse éclair pour se voir, chacune, renvoyer par une phrase bien piquante. 

 

C'est drôle mais pas que. Certes le rire est roi dans ce diner de cons des années 2000. Cela commence comme du Francis Veber avant de glisser vers du Woody Allen qui apprécierait à coup sûr les nombreux traits d'humour juif. Mais c'est aussi une subtile réflexion sur le tout à chacun, le "moi je" très français, très parisien. Qu'on se le dise "le prénom" du titre n'est qu'un prétexte, il ne fait d'ailleurs pas le sujet d'ensemble du film. Les jeunes réalisateurs novices vont plus loin que cela. Le rire fait parfois place à des scènes plus sombres mais sans jamais quitter une certaine légèreté qui permet d'incruster une scène drôle sans que celle ci semble être de trop. 

 

Mais tout cela ne serait pas grand chose sans l'excellence de l'interprétation : de Charles Berling à Guillaume de Tonquédec en passant par Valérie Benguigui et Judith El Zein sans oublier Patrick Bruel qui trouve là un de ses meilleurs rôles. Il faut voir le chanteur Bruel déduire que son ami est homo car il écoute Etienne Daho. L'acteur/chanteur se moque de sa propre image et cela lui va bien.

 

"Le prénom" fut la bonne surprise sur les planches l'an dernier, il devient celui du 7e art cette année et devrait obtenir un joli succès mérité.



03/05/2012
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