Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« Les passagers de la nuit »

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Sur ce blog, nous avions particulièrement bien aimé « Amanda », précédent film de Mikhaël Hers, aussi attendions nous avec impatience son nouveau long métrage et nous ne sommes pas déçus.

 

« Les passagers de la nuit » nous plonge au cœur des années 80 avec, en scène d’ouverture, un moment emblématique de cette période avec l’élection de François Mitterand et tous les (des) espoirs qu’il allait apporter. Clairement on s’y croit tant le cinéaste a apporté une méticulosité sur tous les détails de cette époque (on lui pardonnera l’anachronisme de « Birdy » sorti en 85 chez nous et non 84 comme le suggère le film). L’occasion pour le réalisateur de donner une image qui ne joue aucunement la carte de la nostalgie pas plus qu’il ne cherche à l’assombrir à coup de rappels négatifs. Son regard est impartial et cette neutralité contribue à la réussite du film.

 

Côté interprétation, Hers peut compter sur l’impeccable contribution de ses interprètes avec, en vedettes, deux actrices justement révélées par les années 80, Charlotte Gainsbourg et Emmanuelle Béart. Mais, sans amoindrir les performances de celles-ci tout comme celles de leurs partenaires Quito Rayon Richter et Megan Northam (avec lesquels Gainsbourg a des scènes de famille fort réussies), c’est indéniablement Noée Abita vers laquelle nos yeux sont rivés.L’actrice exulte dans le rôle d’une jeune paumée et s’affirme comme l’atout majeur d’un film s’avérant, à l’arrivée, être une excellente surprise.

 



04/05/2022
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