Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« L’état sauvage »

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Une bande-annonce attractive, des actrices que l’on adore sur ce blog (Alice Isaaz et Déborah François), un genre qu’on vénère ici (le western)... Il en fallait pas plus pour que ce film soit ultra attendu sur ce blog. A l’arrivée c’est la douche froide.

 

Mais comment peut-on rater un western ? Ce n’est pas tant que le genre n’ait que des chefs-d’œuvre, mais avec un minimum on peut espérer, sinon passer un grand moment, se divertir un minimum. 

 

Le minimum ? Des acteurs charismatiques, une musique entraînante, quelques scènes rythmées, des décors somptueux... David Perrault a t’il déjà vu un western, le genre auquel il veut rendre hommage ? On se permet d’en douter. Ses acteurs ? Le charisme d’une porte de prison pour la plupart. La musique ? Aussi attrayante qu’un hymne funèbre. L’action ? Tourné en ridicule au gré de séquences où les héroïnes ratent une cible pile devant elles (qui ne demande manifestement qu’à être abattue !) mais parviennent à faire exploser d’un coup de fusil un paquet de dynamite dans le sol... Même les paysages sont filmés avec une froideur déconcertante enlaidissant le moindre décor.

 

Pourtant l’idée de départ semblait judicieuse et méconnue (le rôle des colons français durant la guerre de sécession) mais Perrault transformé dès l’ouverture son western en une longue route ennuyeuse à souhait et soporifique. Dommage pour les charmantes Alice Isaaz et Déborah François qui méritaient bien mieux. 

 

 



07/03/2020
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