Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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« Morbius »

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Quoi dire sur « Moebius », film qui semble s’être tiré une balle dans le pied tout seul ?

Il y a des films qui sont portés par la Grâce dans lesquels tout fonctionne et d’autres, comme ce « Moebius » où rien ne fonctionne.

 

Ce pauvre Morbius a déjà contre lui de débarquer bien tardivement avec un premier opus dont la thématique reprend les bases d’un « Spider-Man » ou, plus proche encore, d’un « Hulk », celle d’un homme surexposé à un traitement dont les effets sont dévastateurs chez lui. Mais c’est sans compter qu’ici, cette trame de départ vue et revue est accompagnée d’un scénario bas de gamme sur lequel les auteurs ne se sont pas trop foulés.

 

« Morbius » c’est tout bêtement l’affrontement de deux anciens potes qui ont une approche différence du produit qu’ils se sont injectés. C’est parti pour une série de scènes fadasses, sans âme, sans imagination face auxquelles on ne peut même pas se consoler en espérant de beaux trucages.

 

Tout est raté dans « Morbius », rien ne fonctionne comme si le film devait servir de thèse universitaire sur le thème « comment rater un film ? ». Les dialogues sont pauvres, le suspense a été rangé au placard et même le twist post générique est foireux.

 

On en est désolé pour Jared Leto qui n’a décidément pas de bol lorsqu’il s’embarque dans une superproduction. Quand ça veut pas, ça veut pas. On aime tellement l’acteur dans ses films d’auteurs qu’on se désole, encore une fois, de s’être commis dans un gros film pas fait pour lui.

 

« Morbius » est un coup d’épée dans l’eau.

 

 



30/03/2022
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