"Polisse"
Le film coup de poing de Maïwenn au dernier festival de Cannes sort enfin sur nos écrans.
Disons le tout de go : le film n'a pas volé son prix. La jeune réalisatrice n'a pas raté son incursion dans un monde nouveau pour elle après deux films qui étaient plus dans son créneau.
Sans tabou, sans jugement, l'ex de Besson filme ces femmes et ces hommes dans leur difficile quotidien, leurs rapports entre eux, avec leurs plaignants ou leurs accusés. Ces flics sont des personnes avec leurs sentiments, leurs doutes, leurs joies quand même au milieu de tout cela. Pourtant on se rend bien compte qu'il leur est difficile à tous de laisser leur boulot dans leur bureau une fois rentrés chez eux.
Maïween, comme son personnage dans le film, est l'observatrice de tout cela. Son personnage photographie tandis que la réalisatrice filme au plus près ses acteurs. Signe d'une grande cinéaste : elle parvient à faire sortir le meilleur de chacun de ses acteurs que l'on a rarement vu aussi bon que ce soient les plus connus Karin Viard et Marina Fois tandem unis "à la mort, à la haine" ou Nicolas Duvauchelle aux visages moins célèbres mais qui ne devraient plus l'être à commencer par "le chef" le formidable Frédéric Pierot, sans oublier Naidra Ayadi ou encore Karole Rocher. Ce sont autant de comédiens que Maïween filme sous leur meilleur jour, leur meilleur jeu. Et jamais les stars n'écrasent les moins connus du film. L'équipe est si bien soudée qu'elle ne fait qu'une. La palme (même si celle de l'interprétation à Cannes lui a échappé) revient quand même à JoeyStarr. Au delà de la provocation suscitée par le rôle d' un flic tenu par le chanteur qui a jadis fredonné toute sa haine vis à vis de ce métier, reconnaissons que l'on n'avait jamais vu l'acteur dans une telle performance. Comme si Maiwenn, sa compagne à l'époque du tournage, avait su pousser le chanteur dans ses derniers retranchements. Joeystarr qui nous met la larme à l'oeil qui l'eut cru ? De l'émotion dans "Polisse" ? Bien sûr, son sujet est grave. Pourtant l'intelligence de la réalisation réside dans les multiples séquences d' humour qui sont présents dans le film. Ces scènes ponctuelles nous permettent à nous spectateurs de "respirer" un peu après la dureté de certains autres moments. Parce que Maïwenn s'autorise à rire de tout même de ce qui peut être incroyablement choquant ( que vos oreilles soient prêtes à entendre des choses assez hallucinantes) et c'est bien ainsi. C'est surtout la marque d' une réalisatrice que l'on va suivre de plus en plus et dont la carrière de réalisatrice promet d' être grande.
Disons le tout de go : le film n'a pas volé son prix. La jeune réalisatrice n'a pas raté son incursion dans un monde nouveau pour elle après deux films qui étaient plus dans son créneau.
Sans tabou, sans jugement, l'ex de Besson filme ces femmes et ces hommes dans leur difficile quotidien, leurs rapports entre eux, avec leurs plaignants ou leurs accusés. Ces flics sont des personnes avec leurs sentiments, leurs doutes, leurs joies quand même au milieu de tout cela. Pourtant on se rend bien compte qu'il leur est difficile à tous de laisser leur boulot dans leur bureau une fois rentrés chez eux.
Maïween, comme son personnage dans le film, est l'observatrice de tout cela. Son personnage photographie tandis que la réalisatrice filme au plus près ses acteurs. Signe d'une grande cinéaste : elle parvient à faire sortir le meilleur de chacun de ses acteurs que l'on a rarement vu aussi bon que ce soient les plus connus Karin Viard et Marina Fois tandem unis "à la mort, à la haine" ou Nicolas Duvauchelle aux visages moins célèbres mais qui ne devraient plus l'être à commencer par "le chef" le formidable Frédéric Pierot, sans oublier Naidra Ayadi ou encore Karole Rocher. Ce sont autant de comédiens que Maïween filme sous leur meilleur jour, leur meilleur jeu. Et jamais les stars n'écrasent les moins connus du film. L'équipe est si bien soudée qu'elle ne fait qu'une. La palme (même si celle de l'interprétation à Cannes lui a échappé) revient quand même à JoeyStarr. Au delà de la provocation suscitée par le rôle d' un flic tenu par le chanteur qui a jadis fredonné toute sa haine vis à vis de ce métier, reconnaissons que l'on n'avait jamais vu l'acteur dans une telle performance. Comme si Maiwenn, sa compagne à l'époque du tournage, avait su pousser le chanteur dans ses derniers retranchements. Joeystarr qui nous met la larme à l'oeil qui l'eut cru ? De l'émotion dans "Polisse" ? Bien sûr, son sujet est grave. Pourtant l'intelligence de la réalisation réside dans les multiples séquences d' humour qui sont présents dans le film. Ces scènes ponctuelles nous permettent à nous spectateurs de "respirer" un peu après la dureté de certains autres moments. Parce que Maïwenn s'autorise à rire de tout même de ce qui peut être incroyablement choquant ( que vos oreilles soient prêtes à entendre des choses assez hallucinantes) et c'est bien ainsi. C'est surtout la marque d' une réalisatrice que l'on va suivre de plus en plus et dont la carrière de réalisatrice promet d' être grande.
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