Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Première année »

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Certains se spécialisent dans le polar, d’autres la science-fiction, Thomas Lilti son truc à lui c’est le film médical. Après « Hypocrate » et « Médecin de campagne », le cinéaste s’intéresse cette fois à l’immersion de ces jeunes dans les études de médecine.

 

Le film suit le parcours de deux étudiants aux méthodes de réussites diamétralement opposées mais qui vont parvenir à se réunir pour s’entraider... jusqu’à que la compétition refasse surface. 

 

On aurait pu croire le film enclin à ne plaire qu’à ceux qui sont passés par là. Pourtant Lilti arrive immédiatement à rassurer en offrant un film accessible à tous les publics. 

 

Face à sa caméra deux petits jeunes se font face à face. Vincent Lacoste a choisi de montrer une autre facette de son jeu alors que l’on pourrait plus enclin à jouer le rôle de son ami/rival William Lenghil à coup sûr la révélation ciné de l’année après « Ami-ami ». Les deux affrontent ce monde incroyable des études de médecine avec enclin et dévouement au service d’un scénario malin et intelligent, pas dénué d’humour même si celui ci est en retrait, le cinéaste préférant ne pas faire de son long métrage une comédie pure.

 

A l’arrivée c’est un film sans temps mort où seul la fin peut laisser perplexe et donner une impression d’être un peu trop cinématographique. Ce n’est en aucun cas suffisant pour gâcher le plaisir global ressenti à la vision de ce très bon film.

 



18/09/2018
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