Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

TITRES DE GLOIRE

Corynne Charby (que l'on a connu aussi orthographié Corinne Charbit) débute sa carrière en tant que mannequin avant de tenter sa chance au cinéma.

En 1981, Francis Veber la choisit pour être sa miss catastrophe dans "La chèvre", autrement dit la fille recherchée tout le long du film par Pierre Richard et Gérard Depardieu.

L'année suivante, elle tourne de façon très dénudée dans "Plus beau que moi tu meurs", dans lequel elle a un tout petit rôle.

Sa plastique irréprochable lui vaut d'apparaitre dans les pages centrales du magazine "Lui".

Après le discret et muet "Rebelote" en 84, signé Jacques Richard, l'actrice tourne dans "Un été d'enfer" le rôle d'une prostituée face à Thierry Lhermitte dans une courte scène.

Mais l'actrice se lasse de ces rôles où elle apparait nue et abandonne le cinéma pour se consacrer à la chanson. 

Elle s'associe avec Didier Barbelivien qui lui écrit d'abord le single "À cause de toi" qui se solde par un échec. Cependant en 1986, Corynne Charby se fait enfin connaitre grâce au tube "Boule de flipper" signé par Christophe et produit par Eddy Mitchell.

Sur sa lancée, en 87, la chanteuse obtient un autre gros succès avec "Pile ou face". Cette même année elle épouse le patron de la Warner.

ET APRÈS ?

Alors qu'elle croit sa carrière lancée, il n'en sera en fait rien. Ses titres suivants seront des échecs, exception faite de "Pas vu, pas pris".

Dépitée ? Toujours est-il que la chanteuse-actrice décide de se retirer des plateaux pour se consacrer à sa famille. A la fin des années 90, elle part s'installer à Los Angeles avec son deuxième mari. 

Elle tente de lancer, via le web, une ligne de cosmétiques et de vêtements qui se solde par un échec. Elle s'est depuis remis dans l'ambiance de la musique en écrivant des textes. L'ancienne actrice avoue être ouverte à toute proposition cinématographique par ailleurs et n'est pas contre l'idée de refaire quelques apparitions en France.