Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"Rango"

 

 

 

Rango

 

 

Le western n'avait jamais été trop arpenté par les studios d' animation. Aussi l'arrivée de "Rango" est elle particulièrement réjouissante à ce titre. Car, de la même manière qu'il n'avait pas oublié les codes des films de pirates pour son "Pirates des Caraïbes", Gore Verbinski n'oublie pas ceux du western traditionnel dans son "Rango" : la vieille ville de l'ouest, son saloon, ses pistoleros, son shérif (un peu apprenti ici), ses méchants, ses duels au soleil...L'occasion pour le réalisateur d' implanter multitudes de références notamment des clins d' œil à "il était une fois dans l'ouest", ou encore à Clint Eastwood, l'une des plus emblématiques figures du far west. L'adulte n'est donc pas oublié, loin s'en faut, dans ce western animé dans la plus pure tradition. Ce qu'il y a de surprenant toutefois c'est la violence au dessus de la moyenne pour un film censé (tout de même) s'adresser en premier lieu à la jeune génération. Étonnement, il y a beaucoup de morts (vus ou suggérés) dans "Rango". Qu'on se le dise, le public visé pour "Rango" est exactement le même que pour "Pirates des Caraïbes", un public jeune mais pas trop quand même. Ceux ci trouveront un certain plaisir dans un film où l'humour est omniprésent, l'action en quasi continu et un scénario bien malin et bien construit qui n'a aucun temps mort passé, malgré tout, un prélude qui laisse présager le pire mais qui s'avère sommes toutes indispensable pour comprendre la suite. "Rango" constitue donc une très bonne surprise et démontre que l'ouest n'est pas encore tout à fait mort.



06/04/2011
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