« Rembrandt »
On pourrait sérieusement envisager d’écrire un livre consacré aux films à thématique écologique, tant ils se multiplient au fil des années.
« Rembrandt » est le dernier en date, avec une approche singulière qui oscille entre deux eaux (c’est le cas de le dire) sans jamais, semble-t-il, trouver clairement sa voie.
Partagé entre ses séquences politiques et ses élans fantasmagoriques, Pierre Schoeller promène son récit d’un sujet à l’autre, supposément appelés à se rejoindre dans le dénouement, mais sans véritablement convaincre.
Il en résulte un film brouillon, susceptible de dérouter le spectateur, qui devra rester attentif s’il ne veut pas décrocher — voire s’assoupir — devant une œuvre peinant à trouver un souffle et un minimum de dynamisme.
Côté distribution, si Camille Cottin s’en sort honorablement dans un rôle pourtant casse-gueule, Romain Duris, appelé à remplacer au pied levé Gilles Lellouche, apparaît nettement moins inspiré qu’à l’accoutumée.
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