Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

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Sean Connery a 90 ans : Dix films à (re) découvrir de l’acteur

 

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L’immense Sean Connery fête ses 90 ans le 25 août 2020. Entré dans la légende depuis bien longtemps, cet anniversaire est l’occasion de revenir sur 10 films qui ont contribué à son succès :

 

1/ JAMES BOND 007 CONTRE DOCTEUR NO (1962)


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A star is born : Inconnu au bataillon, Sean Connery est choisi pour donner ses traits à un agent secret viril et sexy. L’acteur est sans doute loin d’imaginer l’ampleur du succès que va être les aventures de 007 quand il tourne ce premier film. L’acteur prêtera ses traits à James Bond à sept reprises au total et ce en dépit d’un rapport amour / haine qui le liera perpétuellement à ce personnage, qui sera à la fois sa joie et son fardeau.

 

2/ LA COLLINE DES HOMMES PERDUS (1965)


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Entre deux 007, Connery tourne son premier film avec Sydney Lumet, un réalisateur avec qui il collaborera à de nombreuses reprises par la suite. Connery a toujours mentionné avoir une énorme affection pour ce premier film. Présenté à Cannes, le public fera un triomphe à Connery, alors au sommet de sa gloire 007, mais boudera ce film pourtant devenu un classique depuis.

 

3/ PAS DE PRINTEMPS POUR MARNIE (1964)


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Ou la rencontre au sommet de Connery avec le maître Alfred Hitchcock. Avec ses costumes trois pièces et son smoking, Connery semble ne pas avoir changé de tenues entre deux James Bond pour faire ce film. Les rapports entre le cinéaste et l’acteur seront tendus et le film sera un échec relatif. Mais, comme pour « La colline des hommes perdus », le temps jouera en sa faveur.

 

4/ L'HOMME QUI VOULUT ÊTRE ROI (1975)


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Assurément un des plus grands rôles de Sean Connery. En compagnie de son pote Michael Caine, il livre une composition saisissante et bouleversante, inexplicablement oublié aux Oscars.

 

5/ LA ROSE ET LA FLÈCHE (1976)

 

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Cherchant, à chaque occasion qui lui est donné, à casser avec son image tenace de 007 auquel le public n’a de cesse de le rattacher, Connery accepte d’endosser le costume d’un Robin des bois vieillissant. Il est en profite pour côtoyer une légendaire Marianne en la personne d’Audrey Hepburn

 

6/ OUTLAND, LOIN DE LA TERRE (1981)


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Soucieux de retrouver un public qu’il a bien du mal à faire venir quand il n’a pas le smoking de James Bond, Connery tourne cette brillante transposition spatiale du « Train sifflera trois fois ». Si le film ne créé à nouveau pas l’émeute attendue, il bénéficiera d’une jolie deuxième vie dans les vidéos-club.

 

7/ LE NOM DE LA ROSE (1986)


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Initialement prévu pour Roy Scheider, qui refuse le film, Connery campe Guillaume de Baskerville, un moine en mode Sherlock Holmes. Brillamment mis en scène par Jean-Jacques Annaud, « Le nom de la rose » apparaît comme le film de la libération pour Connery qui allie une très belle performance d’acteur à un vrai succès commercial.

 

8/ LES INCORRUPTIBLES (1987)


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La machine Connery, post James Bond, est lancée et ne s’arrête plus ! L’acteur se met à enchaîner les succès critiques et publics. Entouré d’un casting haut de gamme (Costner, De Niro, Garcia), l’acteur s’impose ici aisément et remporte, enfin,  son premier Oscar.

 

9/ INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE (1989)


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Après avoir refusé une première fois, jugeant le personnage trop fade, Connery accepte finalement de jouer le père d’Indiana Jones, un personnage né de l’imagination de George Lucas désireux de créer son propre James Bond en proposant à Spielberg de diriger chaque épisode, enlevant au cinéaste une frustration de n’avoir jamais mis en scène un épisode de 007. Alors qu’ils n’ont que 13 ans d’écart, l’alchimie entre Connery et son « fils » Harrison Ford fait mouche et contribuera largement au triomphe de cette troisième aventure de l’archéologue de choc. Pour l’acteur écossais, ce sera le plus gros succès de sa carrière.

 

10/ À LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE (1990)


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Sur la lancée de « Indiana Jones 3 », Harrison Ford et Sean Connery faillirent se retrouver dès l’année suivante pour ce film d’espionnage. Mais Ford préfère jouer un polar intimiste, « Présumé innocent », et laisser Jack Ryan être interprété par Alec Baldwin à qui il piquera le rôle cependant lors des deux films suivants. Seul en tête d’affiche, éclipsant totalement Baldwin, « Octobre Rouge » est la preuve indiscutable à l’époque que Connery est redevenu « banckable » et que son seul nom représente désormais des millions de spectateurs ce qui sera confirmé tout au long d’une décennie 90 qui sera jalonnée de succès avant que l’acteur lève quelque peu le pied au début des années 2000 avant de se retirer définitivement en 2003.

 

Bien sûr, dix films c’est peu pour résumer l’immense carrière de Sean Connery. Aussi, pour être plus complet, nous ne pouvons pas, sur ce blog, ignorer quelques autres films :

 

Parmi les indispensables de Sean, citons donc aussi « Le dossier Anderson » (Sydney Lumet, 1971), « Zardoz » (John Boorman, 1973), « Le crime de l’Orient-Express » (Sydney Lumet, 1974), « Le lion et le vent » (John Milius, 1975), « Bandits, bandits » (Terry Gilliam, 1981), « Highlander » (Russel Mulcahy, 1986), « Rock » (Michael Bay, 1996)...

 

Voir aussi : 

 

Sa carrière plus en détail

 

Le jour où Sean a fait ses adieux au cinéma

 



24/08/2020
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