Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« The father

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On ne le saurait pas qu’on l’aurait deviné : « The father » est une adaptation de pièce de théâtre. Avec son lieu unique où se retrouvent chaque personnage, le film contient tous les ingrédients pour être joué sur scène.

 

Fait plus rare, l’auteur de la pièce, Florian Zeller, est aussi le réalisateur du film. Et force est de reconnaître que le cinéaste français ne tombe pas dans le piège du « théâtre filmé » qui est juste insupportable à voir au cinéma. Zeller exploite au mieux sa puissante histoire en la rendant saisissante d’un bout à l’autre.

 

Il est bien aidé  pour cela par la brillance de jeu de ses acteurs. Si de Olivia Colman à Imogen Poots en passant par Rufus Sewell et Olivia Williams, les comédiens sont impeccables, ils nous tiendront pas rigueur de mettre tout de même en avant celui qui tient le rôle titre. Nous allons être honnêtes ici, si nous avons adoré Anthony Hopkins, puisque c’est lui que l’on évoque, dans « Le silence des agneaux » ou « Les vestiges du jour », nous avons aussi tendance à penser qu’il en fait des tonnes dans beaucoup de ses interprétations, flirtant souvent avec un jeu d’acteur surfait.

 

Ce n’est pas le sentiment que nous avons eu ici où force est de reconnaître que l’acteur nous sort une composition époustouflante. Jamais dans l’excès, il est tout simplement bouleversant et n’a aucunement volé son Oscar reçu pour ce rôle.

 

Il est incontestablement la raison principale d’aller découvrir ce très joli film, pas très joyeux certes mais terriblement véridique sur une situation vécue par bon nombre de personnes.

 

 

 



24/06/2021
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