Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Touch »

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Le plaisir ultime pour un cinéphile, c’est de découvrir un film passé sous les radars : sans stars, sans promotion tapageuse, sorti en plein été dans une relative indifférence — et de se rendre compte qu’on est face à une véritable pépite.

 

C’est exactement le cas de ce bijou islandais qu’on n’avait pas vu venir. On est happé du début à la fin par cette merveilleuse histoire d’amour, racontée en deux actes.

 

Plutôt connu pour ses films d’action comme 2 Guns ou Everest, Baltasar Kormákur surprend son monde en signant ici une romance parmi les plus belles qu’on ait vues ces dernières années.

 

La toile de fond — un restaurant japonais — renforce cette sensation de bien-être que le film parvient à transmettre. Tout y est fluide, simple, parfaitement écrit.

Le couple formé par un Islandais et une Japonaise s’impose comme une évidence. Leur amour, maladroit et presque timide, bouleverse par sa sincérité.

 

Les allers-retours entre le présent (en 2020, en pleine pandémie) et le passé, à la fin des années 60, auraient pu sembler artificiels — comme c’est souvent le cas. Mais ici, la transition est naturelle, fluide, d’une belle cohérence.

 

On ne peut que saluer la performance des acteurs, tous excellents, avec une mention spéciale à Egill Ólafsson, Köki et Pálmi Kormákur, qui parviennent à nous émouvoir sans jamais tomber dans le pathos.

C’est un vrai coup de cœur pour ce film que nous vous recommandons vivement sur ce blog.



30/07/2025
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