Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Un homme heureux »

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Voilà un film très dans l’air du temps avec sa thématique d’une femme qui veut vivre désormais en tant qu’homme.

 

Tristan Seguela décide d’aborder ce thème sous l’angle de la comédie et a formé, de ce fait, un couple à l’aise dans le domaine du rire en les personnes de Catherine Frot et Fabrice Luchini.

 

Et cela marche, par moments, plutôt bien avec des scènes de comédie plutôt rigolotes où l’on se prend à rire de bon cœur surtout grâce à Luchini qui s’en donne a cœur joie dans un de ses personnages que lui seul peut jouer. Il est l’atout maître du film, le sait et nous en fait profiter largement.

 

Autre avantage du film, c’est la présence de seconds rôles qui sont des habitués de la comédie et qui sont, ici, exploités à bon escient que ce soit Philippe Katerine ou Artus.

 

Le film pêche plus quand il se met à être un peu plus sérieux. Curieusement, ou expressément, alors qu’il veut éviter tout cliché sur les personnes trans, le cinéaste se lance dans des phases stéréotypées liées à son personnage central : ainsi Luchini est-il un maire de droite donc forcément raciste et homophobe…

 

De même la dernière partie, qui veut laisser la place à la tolérance, sombre dans une pure hétérophobie hautement discutable et gênante. Défendre une cause louable en en condamnant une autre qui n’a pas de raison de disparaître est ridicule et abjecte. Le film sombre corps et bien lors de sa séquence finale qui en gâche quelque peu tout le reste. Dommage.

 



15/02/2023
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