Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Venom »

85FF9817-73B8-487A-BC53-B1CA849D83D9.jpeg

 

 

Est-ce une entreprise déjà concoctée depuis même la conception de ce film ? A moins que cela ne soit le désir de détruire un film que certains ne voulaient pas voir ? Toujours est-il que « Venom » débarque dans les salles avec une côte d’amour des plus basses. Est-ce exagéré ? Justifié ? 

 

Pour clarifier les choses d’entrée de jeu, non « Venom » n’est pas le « Catwoman » des années 2010. D’abord il y a l’imposante présence de l’impeccable Tom Hardy choix plus que judicieux pour rejoindre la firme Marvel, lui qui avait déjà quelque peu tâté du terrain des supers-héros  en affrontant Batman  dans le tome ultime de la trilogie prestigieuse de Christopher Nolan. L’acteur assure à max et est tel qu’on l’attend jouant la carte de la cool attitude qui lui sied à merveille. Son passif d’acteur où il a su nous épater autant en action hero qu’en ordure complète a certainement joué en sa faveur pour être choisi.

 

Ensuite le reste du casting n’a pas à rougir de la comparaison que ce soit Riz Ahmed ou Michele Williams, les deux comédiens assurent le travail. 

 

Reste que « Venom » n’est pas avare en défauts. On ne comptera le nombre d’incohérences ou de situations peu crédibles, quand bien même parlons nous d’un genre où la crédibilité n’est pas reine. Mais surtout le péché le plus éloquent du film est son trop grand politiquement correct. A vouloir éviter les interdictions, qui sont synonymes de publics plus restreints, l’un des premiers Marvel à mettre en avant un anti-héros se retrouve en situation à se mettre très vite dans le rang. Le revirement même de caractère de Venom arrive comme un cheveu dans la soupe et n’adhère à aucune compréhension. 

 

De même les scènes d’action semblent-elles venues de l’époque pionnière des images de synthèse. Tournées quasiment exclusivement de nuit, celles ci semblent vouloir déguiser des  défauts de trucages Même la séquence du « Jurassic Park » de 93 était plus impressionnante. A ce titre, le combat final filmé façon Paul Greengrass, entendez par là qu’on n’y voit rien, est une déception complète. 

 

L’espoir demeure cependant dans la première séquence post générique de fin qui ouvre les hostilités à une suite qui s’annonce décoiffante avec une star en guise de méchant.

 



13/10/2018
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres