"50 nuances de Grey"
Beaucoup de bruit pour rien ? Ou pas grand chose tout du moins. Forcément l'énorme campagne publicitaire faite autour de ce film donne envie de découvrir de ses propres yeux ce film.
On a décrit parfois "50 nuances de Grey" comme un porno soft pour adolescents. On peut supposer qu'effectivement que ce sera le seul public qui prendra un certain plaisir à s'émoustiller devant ce spectacle qui pourtant est loin, mais alors très loin d'être excitant.
Le film se traine dans une certaine longueur et montre très vite les limites d'un scénario fragile qui se limite à une seule question : "Baiseront ils de façon normale ou vont ils virer dans le sado masochisme chère au Monsieur ? Whaou en voilà une question qui a de quoi passionner... ou pas.
Du coup, on a quand même droit à des scènes qui se suivent et se ressemblent provoquant une certaine lassitude.
Et les scènes hots dans tout ça ? Car on est un peu venu pour ça un peu comme on va voir un "Star Wars" pour ses combats aux sabres lasers. Eh bien ces scènes sont très loin de se montrer aussi culottés que l'on pourrait le croire, le but étant quand même de pouvoir toucher un large public, elles sont étonnamment sobres vu le sujet.
Et là forcément on se prend l'envie de dire à la jeune génération qu'ils se sont trompé de film pour savourer des plaisirs interdits. Vous voulez voir de l'amour bestial ? Regardez vous "L'empire des sens", c'est d'un autre niveau. Vous voulez voir une vraie séquence sensuelle ? Matez vous donc la scène d'échec de "L'affaire Thomas Crown". Il s'en dégage un érotisme largement d'un autre niveau qu'ici et le charisme de Faye Dunaway et Steve McQueen écrase le gentillet couple de ce "...Grey" même si Dakota Johnson a peut être toutes les chances de suivre le tracé perpétué par sa famille...
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