Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Adoration »

5BE4A214-F35F-4701-AC13-46503E5B6EB5.jpeg

 

 

Il est sorti tellement discrètement, et dans un nombre restreint de salles, que « Adoration » donne encore davantage envie qu’on le défende. Tourné avec des moyens ridicules, le film exploité au mieux ce qu’il a sous la main. 

 

Passé une ouverture un chouïa longuette, cependant indispensable, le cinéaste Fabrice du Welz lance ses deux héros dans un road movie improbable. 

 

Improbable car ce parcours englobe deux adolescents complètement paumés qui vont pourtant faire preuve de malice et de débrouillardise sans doute rares chez des jeunes de leur âge.

 

Le cinéaste nous offre un itinéraire sans temps mort et parcouru par une réelle émotion touchante emportée par la grâce de deux merveilleux acteurs. Si l’on connaissait quelque peu Thomas Giora, que l’on avait remarqué dans l’excellent « Jusqu’à la garde », c’est surtout sa jeune partenaire qui se démarque : la jeune Fantine Harduin est bluffante de naturel et ne se donne aucune retenue dans son jeu notamment au détour de scènes de « pétage de plomb » assez hallucinantes. On tient là peut être une future grande actrice si telle est son souhait de continuer dans cette  voie. 

 

En attendant ses choix futurs, venez l’admirer dans ce film, elle en vaut la peine. Par contre les fans de Benoit Poelvoorde seront peut être déçus de la petitesse de son rôle et dont l’intérêt n’est sans doute lié qu’à ajouter un nom « banckable » pour les besoins du film.



25/01/2020
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres