Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Alice et le maire »

7B29D135-8E26-4BD4-9BE8-E6273D12889F.jpeg

 

 

 

Accumulant les succès grâce à un aura qui est le sien, Luchini a vite fait de faire de chacun de ses films un événement. Et cela semble marcher à chaque fois prouvant que le charisme verbal du comédien ne lasse pas son public peu importe le rôle qu’il tient. 

 

Il est ici un maire en détresse quelque peu paumé qui s’en va trouver la solution à son problème sous les traits d’une jeune femme qui va lui redonner des couleurs à sa vie. Comme d’habitude Luchini détonne et étonne dans un rôle qui lui sied à merveille. L’acteur est égal à lui même mais ne se renouvelle pas tellement par rapport à ce qu’on lui connaît déjà... il est tel qu’on l’espère le voir mais c’est peut être là aussi le problème. On ne parlera pas de lassitude mais de désappointement à le voir quelque peu faire chaque fois la même chose. 

 

C’est d’autant plus dommageable ici que les enjeux n’ont pas grand intérêt : en clair on se fout rapidement du destin qui peut être celui de ce maire guère attachant. 

 

Le charme du film tient sur le duo que Luchini entretient avec la belle et talentueuse Anais Demoustier qui apporte son innocence et son dynamisme à un film qui, paradoxalement, manque justement de punch et d’ambitions. 

 

Malgré tous les efforts tentés par les comédiens, rien n’y fait : l’ennui domine et fait bailler aux corneilles. Vite vu, très vite oublié.



01/11/2019
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 327 autres membres