Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Ils sont cette fois revenus assez vite sur le devant de la scène : 4 ans « seulement » sépare cet épisode du précédent. On est bien loin des 8 ans séparant le premier et le deuxième et surtout des dix-sept ans entre le deuxième et le troisième.

Il faut dire que cet opus est une suite directe du 3, sachant que le générique de fin du précédent laissait augurer une suite imminente retardée par le pétage de plombs de Will lors des Oscars 2022 à l’issue de laquelle la rumeur d’une annulation pure de ce quatrième épisode se mit à courir…

Mais il est bien là et nos deux acolytes reviennent en pleine forme pour une aventure pétaradante où les scènes d’action sont légions et spectaculaires tandis que les deux héros balancent des vannes, drôles parfois, lourdes souvent. C’est un peu cette nuance comico-policière qui manque à la saga. Là où les « Arme fatale » savaient nuancer, les « Bad boys » ont parfois tendance à gâcher la dramaturgie ambiante par des séquences que l’on croirait tout droit sorties d’un « Police academy ». C’est, dans ce contexte, assez désarmant de voir nos héros chialer lors d’une scène pour, ensuite,déconner sur la suivante.

On excusera cet aléa puisqu’on prend un plaisir certain à suivre leurs nouvelles aventures et tant pis si les scénaristes ont cru bon d’y insuffler la « Fast and furious touch » consistant à transformer un méchant d’un épisode précédent en super gentil et pas grave si, au passage, on oublie les massacres qu’il a perpétrés par le passé même si, à y réfléchir, c’est très discutable…

On titille un peu, on le sait alors qu’on est sorti content d’avoir vu ce bon divertissement presque « à l’ancienne ». Bref, vous pouvez y aller tranquille : si vous êtes fan du genre, cela devrait vous plaire.