Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Come as you are »

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Présenté et auréolé au dernier festival de Sundance. « Come as you are » débarque hélas chez nous dans un relatif anonymat qu’il ne mérite pas. 

 

Il n’y a pourtant pas lieu d’ignorer cette petite pépite qui approche le thème de l’homosexualité de manière nouvelle à travers l’existence d’un centre pour ados dont la mission des enseignants est de remettre dans le droit chemin ces êtres « malades ». Nous sommes en 1993 mais ces endroits existent encore de nos jours.

 

C’est là que va vivre Cameron « Cam » ou « Camie » pour les intimes. La toute jeune Chloé Grace Moretz prête ses traits à cette héroïne et impressionne une nouvelle fois. Telle une Natalie Portman, l’actrice s’intéresse bien moins aux blockbusters, qu’elle tourne pour assurer ses arrières, que ses films d’auteur qu’elle choisit rigoureusement et qui lui sied si bien. Dans le rôle d’une ado en quête de sa sexualité elle est une nouvelle fois lumineuse. Sachant canaliser son énergie débordante dans les scènes intimistes, la jeune actrice sait se lâcher quand il faut à l’image de cette scène où elle chante du Texas sur la table de la cuisine. 

 

Elle crève l’écran c’est indéniable mais n’étouffe pas ses remarquables jeunes partenaires tous excellents sans oublier les « anciens «  parmi lesquelles Jennifer Ehle qui assure le rôle difficile de la « méchante » de l’histoire avec maestria.

 

Le film est reparti du festival de Sundance avec le grand prix. C’est incontestablement et entièrement mérité. 



26/07/2018
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