Destination finale : Bloodlines
Le temps passe vite : voilà 15 ans que le dernier « Destination finale », 5e du nom, était sorti en salles. Mais, même si le cinéma d’horreur a évolué à travers, notamment, les productions Blumhouse, il reste toujours une petite place pour un revival des anciens films. Tandis que Michael Myers a fini son passage en salles à travers une trilogie plus ou moins réussie, et en attendant le retour, en juillet prochain, de l’homme au crochet de la saga « Souviens toi l’été dernier », voici donc le come back de la tueuse la plus implacable, la plus indestructible : la mort elle-même.
Pour les réalisateurs Zach Lipovsky et Adam B. Stein, la mission était de renouveler un genre adaptée à la jeunesse 2025 tout en préservant les aficionados de la série. Ce sixième opus parvient justement à trouver ce parfait équilibre. L’entame étonne : on se retrouve au cœur des années 60 avec l’une des catastrophes les plus réussies de la saga qui voit un restaurant, au sommet d’une tour, s’écrouler avec son lot de morts atroces attendus. Le ton est donné et le film va pouvoir entamer son entreprise de destruction qui touche cette fois une famille et non un groupe d’amis ou de connaissances.
Le plaisir reste intact pour le spectateur face aux trouvailles horrifico-drôles pour dézinguer les protagonistes un à un. Les situations sont rocambolesques et on imagine le plaisir malin des scénaristes en cogitant sur les équations amenant à l’issue fatale.
Petite séquence émotion à l’arrivée du regretté Tony Todd, mort peu après le tournage, dont l’apparition est un véritable au revoir de l’acteur à son public.
L’esprit reste donc fidèle aux épisodes passés et cet opus 2025 peut même prétendre à être un excellent cru qui nous fait passer un très bon moment. Vivement le prochain.
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