Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Son cinéma n’étant pas d’une rare subtilité, on ne peut pas vraiment dire que les films de Michael Youn soient parmi les plus attendus sur ce blog. Dire de « Divorce club » qu’il se distingue de ce qu’a fait l’acteur/ réalisateur auparavant serait mentir. Pour autant, c’est malgré tout une bonne surprise qui nous attend au bout du compte.

Serait-ce parce que Michael Youn ne s’est pas réservé le premier rôle ce qui lui a permis de se consacrer davantage à la construction de son film ? Peut être. Il est indéniable qu’il a trouvé en Arnaud Ducruet un amuseur de son tempérament. Moins pipi/caca que son metteur en scène, le comique déploie toute son énergie nécessaire au dynamisme désiré par Youn pour son film.

Ducruet est aidé dans sa tâche par une ribambelle de seconds rôles succulents dont on retiendra notamment François-Xavier Demaison, Caroline Anglade et Charlotte Gabris. Ils servent tous un film finalement assez drôle et bien rythmé qui fait passer un très bon moment en ces temps moroses.