Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Hawaï »

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Les bronzés à Hawaï. Il est évident que la cinéaste ait voulu faire sa version des « Petits mouchoirs » lui même neveu pas si lointain du diptyque légendaire de Patrice Leconte, on fera exprès d’oublier l’existence du troisième épisode.

 

La base, Melissa Drigeard la connaît : trouver d’abord un cadre sympa qui puisse faire rêver les spectateurs. Difficile, sur ce plan là de se planter avec Hawaï en toile de fond. La réalisatrice veut tellement la mettre en avant qu’elle en a fait le titre de son œuvre.

 

Le principe de base est plutôt original aussi, en démarrant le film presque en mode film catastrophe avec le lancement de la trame qui va servir de fil conducteur à son intrigue.

 

La cinéaste a clairement envie de faire rire mais veut viser aussi la petite larme qui va bien, comme pour le film de Canet. Elle y arrive plus ou moins bien dans un film qui souffle le froid et le chaud un peu trop souvent peut être. C’est clairement pas le film de l’année et l’on soupçonne tout de même les acteurs d’avoir accepté ce film davantage pour s’offrir de belles vacances déguisées que par conviction d’avoir lu le meilleur scénario arrivé dans leurs boîtes aux lettres depuis des lustres.

 

Pour nous spectateurs, cela reste toujours agréable, au delà du cadre, de voir se donner la réplique des acteurs que l’on aime de Bérénice Béjot à Manu Payet en passant par Nicolas Duvauchelle, Elodie Bouchez, Pierre Deladonchamps, Émilie Caen et Eye Haïdara. On donnera, dans le lot, une mention spéciale à William Mebghil dont le personnage de pseudo baba cool est assez succulent.

 



10/05/2023
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