Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

"K.O"

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Le temps d'un premier film fort réussi "Simon Werner a disparu" et d'une série déjà labellisée culte, "Les revenants" et voilà Fabrice Gobert en mode "tres attendu" dès son deuxième long.

 

Au delà du cinéaste, le synopsis accompagné d'une bande-annonce alléchante avait de quoi intriguer et attirer le spectateur aficionado de suspense tendance "Quatrième dimension". Car clairement ce film aurait pu volontiers faire partie de la série extraordinaire de Rod Serling qui fit les beaux jours du petit écran des années durant.

 

Et cela commence plutôt pas mal. Tel un menu gastronome, la mise en bouche est plutôt plaisante. Passé la présentation pas trop longue du semi sympathique protagoniste principal, la machine peut se mettre en place. 

 

Et cela marche une bonne partie du film avec ses lots de surprises qui viennent accompagner le tout. Il faut dire que le sujet peut se prêter à toutes sortes de rebondissements spectaculaires. 

 

Pourtant une impression d'essoufflement commence à se déceler vers le milieu du film comme si Gobert ne savait pas très bien lui même où il s'embarquait. Et voilà que son film s'étire en longueur tandis que la crainte de ne pas voir une fin à la hauteur du tout s'embarque. Et effectivement les derniers instants du film en laisseront plus d'un perplexes tandis que les autres seront quelque peu déçus ne pas voir un twist ébouriffant façon Shyamalan. 

 

Reste quand même l'interprétation sans failles de Laurent Lafitte excellent comme d'habitude bien aidé en cela par ses partenaires inspirés. Une belle composition d'ensemble ne vous sauve pas un film de ses lacunes mais cela permet de compenser. Un peu...

 



30/06/2017
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