Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

Pour une poignée de 7e art (par Indy Blave)

« Le deuxième acte »

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Retour du Lucky Luke du cinéma. L’homme qui tourne plus vite que son ombre ne nous laisse même pas le temps de finir « Daaaaaali », sorti en février dernier, qu’il nous propose déjà son nouveau film.

 

Dès sa scène d’ouverture, un long plan séquence entre Louis Garrel et Raphaël Quenard, on comprend qu’on ne pouvait rêver meilleur film pour ouvrir le 77e festival de Cannes. Dupieux semble, presque, l’avoir fait pour le public cannois avec cette immersion dans le cinéma wokiste des années 2020.

 

Dans ce « film dans le film », Dupieux décrypte, avec des dialogues qui font souvent mouche, l’état actuel du 7e art avec ses politiquement corrects à intégrer dans ce petit monde régulièrement sujet aux polémiques.

 

Grâce, une nouvelle fois, à son format très court, 1h20 (et cela fait du bien), le cinéaste va dans le vif du sujet sans perte de temps.

 

Et cette deuxième cuvée de l’année 2024 est un très bon cru avec ses dialogues percutants, ses intrigues multiples (qui pourraient presque nous perdre parfois cela dit), son humour immédiatement contagieux, Dupieux signe certainement un de ses meilleurs films.

 

Pour ce faire, il s’est entouré, presque, d’une nouvelle équipe d’acteurs venus se taper un délire de deux semaines (la durée du tournage) et se faire assurément plaisir. A ce titre, Léa Seydoux, Vincent Lindon et Louis Garrel prennent un pied évident dans des séquences au tempo bien trouvé tandis que l’habitué Raphaël Quenard n’est pas en reste non plus.

 

Alors certes c’est pas toujours parfait, le gag du serveur qui n’arrive pas à verser du vin est un peu longuet et lourd à l’arrivée tout comme ce curieux plan séquence final, mais pas de quoi bouder notre plaisir d’ensemble.

 

 



15/05/2024
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